Ma jolie école
L’école, cet endroit magique qu’on chante dans l’enfance, qu’on cherche à fuir à l’adolescence et dont on rêve d’y retourner une fois happé par tumultueux monde des adultes. L’école, que de souvenirs entre ses murs et devant sa porte.
A cette école que j’ai candidement aimée, parfois vénérée, je voudrais dire que je lui reproche bien des choses. On dit bien : qui aime bien châtie bien. je n’ai jamais voulu saisir le sens réel de cet adage mais je trouve qu’il convient au contexte.
je me rappelle avoir chanté que mon école était fort jolie, qu’elle m’apprenait à être polie… Ma jolie école m’a bien appris certaines formes de politesse mais j’aurais voulu qu’elle m’apprenne que la société dehors est une vraie jungle où politesse est interprétée en faiblesse.
J’aurais aimé qu’elle m’apprenne en cours d’éducation civique que dehors, les règles minimales du civisme sont bafouées au vu de tout le monde. Elle aurait dû m’aviser que les obligations du civisme ne s’appliquent pas à tous et que certains sont même confortés dans leur violation quotidienne des règles qu’elle nous disait inviolables. Elle aurait dû tôt m’apprendre qu’on n’est pas tous égaux en droits.
Ma jolie école aurait dû m’aviser que dehors, en dépit des apparences, l’ignorance bat son plein : que les citoyens ne savent pas ce que veut dire une fil d’attente, ne savent pas attendre patiemment leur tour, ne savent pas vivre en copropriété, ne savent pas le vrai sens de respect, de tolérance, d’hygiène…
J’aurais voulu qu’elle sache ce qu’elle veut réellement m’inculquer dans les interminables et ennuyeux cours d’éducation islamique. Ma jolie école n’a jamais été laïque. Pourtant, elle balbutiait dans son enseignement de la religion.
Jolie école, pourquoi passer par plusieurs chemins pour arriver nulle part. A défaut de dispenser des cours en mesure d’élever nos âmes du bas monde matériel, autant enseigner sérieusement la bonne pratique de la religion et les règles de lecture du saint Coran. Pourquoi avoir choisi la demi mesure dans un champs qui ne tolère guère l’ambiguïté?
Ma jolie école devait être plus convaincue en m’enseignant la langue arabe. J’aurais souhaité la voir s’acharner à m’apprendre la beauté et la richesse de cette langue au lieu de me faire ingérer de force des règles grammaticales dont je voyais pas l’intérêt. Ma jolie école devait être plus regardante à l’égard des textes contenus dans les manuels dédiés à cette langue.
Ma jolie école devait me prévenir que les bases des calculs dehors sont bien différentes de ceux que je me tuais à apprendre en son sein.
Jolie école, je t’en veux encore d’avoir pris quelques heures de mon existence pour m’enseigner des cours d’éducation féminine. Pourquoi avoir cherché à me convaincre que pour mériter ma place dans la gente féminine, il faut apprendre les rudiments de la couture, du crochet, de la broderie et de la cuisine? Pourquoi avoir exempté mes camardes garçons de cours d’une éducation masculine. N’est ce pas là une forme flagrante de sexisme?
Jolie école, j’aurais tant souhaité que tu veilles à ce que tes enseignants disposent de tout le confort nécessaire pour exercer dignement et pour refléter une meilleur image d’un des plus beaux métiers du monde : enseigner et transmettre un savoir.
Ma jolie école devait être honnête avec moi et m’avertir que l’apprentissage ne se fait pas uniquement sur les bancs de ses classes. Elle aurait dû m’aviser qu’il y a une autre école qui dispense continuellement ses enseignements jour et nuit : la vie.
Beau style et jolie rime, mais je serai moins tendre que toi envers cette école qui a ignoré notre imagination et a développe en nous un coté sinistre et limité, une école qui nous a enseigné
que la différence est une tarre , que la fille doit être soumise belle blanche coquine ( >⁴sans trop le montrer) sinon c est une allumeuse, que dirai je de cette école où l ‘enseignant n ‘a qu’un seul soucis : effectuer ses heures de travail pour toucher un salaire ridicule, sans aucune passion ni amour envers les enfants assoiffés de culture,de science, de savoir faire
Le pédagogue :
Bien que la photo qui illustre le texte d’Imane Benzarquel, ne soit représentative que d’une infime minorité d’enfants jouissant des privilèges d’une certaine scolarisation, le texte contribue « aux débats » qui se rapportent à l’école, à la scolarité au Maroc, depuis « ‘aame nodou trgdou », comme dirait l’autre (depuis des lustres).
Éducation civique ? Éducation islamique ? Éducation laïque ? Éducation féminine ? Éducation masculine ? Sexisme ? Langue arabe ? Transmission de savoir ? L’école de la vie ?
Le texte jongle avec toutes ces expressions qui, dans le cas de la scolarité au Maroc, ne peuvent en aucun cas permettre de continuer à tourner autour du pot, afin de ne pas commencer par le commencement.
Et c’est quoi le commencement ?
C’est l’absence de scolarisation en langue maternelle.
Le Maroc est en effet une contrée où la scolarisation n’est pas basée sur la langue maternelle (ainsi désignée parce qu’en général, c’est la langue acquise par l’enfant, principalement auprès de la mère).
L’enfant qui arrive à être scolarisé dans ce pays, l’est en d’autres langues.
Au Maroc, les deux langues maternelles sont le berbère et l’arabe.
La langue berbère, langue maternelle, connaît des « variantes » selon les régions.
Il est question, en gros, de « tachlhit », de « tamazighte » et de « tarifite ».
La langue arabe, langue maternelle, n’est pas la langue arabe dite « littéraire » (classique, alfoshaa), mais un parler, infesté par des mots des langues du colonialisme, une sorte de « variante de la langue arabe », dite « darija » (ddarija), qui a plus que besoin d’être épurée.
La langue française est répandue, avec la langue espagnole, du fait que le Maroc, comme colonie morcelée, était principalement partagé entre le colonialisme français et le colonialisme espagnol.
Ces langues, surtout la langue française, sont renforcées par ceux et celles qui ont un intérêt à s’y attacher (la langue française continue de s’imposer dans divers secteurs de la société).
Il y a aussi le processus migratoire qui a permis à des personnes originaires du Maroc d’acquérir d’autres langues, comme la langue italienne par exemple.
La langue anglaise existe et la langue allemande un peu aussi.
Lorsque l’enfant est scolarisé, l’enseignement se fait, dès le début, dans la langue arabe « littéraire » et dans la langue française.
L’apprentissage de la langue anglaise ou d’une autre langue est introduit plus tard.
Depuis peu, beaucoup de bruit est fait autour de « l’enseignement » de la langue berbère, par ceux et celles qui ne font que claironner, un tintamarre de la famille du vacarme et des pétarades dont les « États » dits « arabo-musulmans », sont coutumiers.
Aujourd’hui au Maroc, « l’enseignement » dit « public » est tout simplement une débâcle.
« L’enseignement » privé qui nécessite beaucoup d’argent pour que l’enfant puisse y accéder, est une entreprise commerciale plus que rentable.
Ni l’un ni l’autre bien entendu, ne se préoccupent de la question des langues dans la scolarisation.
Et avec le régime qui sévit depuis « ‘aame nodou trgdou » et dont le but, entre autres, est d’abrutir les populations dès l’enfance, ce n’est pas « demain l’éveil », comme dirait l’autre.
Pour ceux qui ont pu étudier dans des établissements scolaires privés étrangers, le paradoxe est encore plus rude.
Les enseignements acquis à l’école sont en déphasage permanent avec le vécu quotidien dans nos rues et au sein même de nos maisons.
Il reste tout de même une petite fenêtre ouverte sur la réalité de notre société marocaine : les cours d’arabe et d’éducation islamique. Malheureusement, dans l’enseignement primaire en général, ce sont aussi les cours dont les enseignants sont les moins passionnés par leur métier.
Les professeurs d’arabe susceptibles de captiver leur auditoire par des leçons de société et d’actualité n’interviennent souvent qu’à partir du lycée. Mais à ce stade de l’adolescence, l’intérêt que l’on devrait porter à nos racines est détourné par les modes et les tendances occidentales.
La beauté de notre langue arabe se perd alors même dans les établissements dont les méthodes pédagogiques sont à la pointe de ce qui est proposé au Maroc.
@Frère Pédagogue!
Pourquoi aux pays arabes on n´utilise pas la langue du Prophète (SWS)dans toutes les activités sociales, et surtout parmi les enfants et les plus jeunes? C´est rédicule de tourner le dos à une des plus belles et plus éloquentes langues! Grace á la consciences et l´effort de nos parents, meme nés à l´etranger, nous avons appris l´arabe littéraire et nous sommes fiers de faire son usage, au moins parmi nous en Europe. Aussi, nous avons appris Tashalhit comme un autre héritage;mais pour suivre le cours de l´evolution et ne pas rester en retard, aujourd´hui, c´est l´anglais et l´allemand qui offre plus de possibilités au marché du travail.
l´arabisation au Maroc!
Pour protéger la monarchie alaouite, en collaboration avec des assistants francais, l´enseignement s´est basé sur le francais, surtout en philosophie, mathématiques, physique, chime, histoire et géographie, laissant d´autres matières en arabe, jusqu´au bac. Certainement, maintenant on a arabisé toutes les matières, mais sans former des professeurs qui pourraient garantir l´enseignement supérieur en matiéres scientifiques. De cette politique, nombreux sont les étudiants qui ne choisissent que des branches littéraires. Profitant du vide, les élites garantissent l´apprentissage de l´anglais et du francais à leurs enfants qui fréquentent des centres privés, et une fois bacheliers, ils font carrière à l´etranger (Israel, Canada, USA, France).
Hassan II qui avait invité les marocains ruraux de se limiter à envoyer leurs petit aux M´sides (Katatibes coraniques), il a rempli le vide, débarassant l´Etat de toutes ses responsabilités à l´egard de l´enfant pauvre, ne lui réservant qu´un héritage trop misérable. Aux centres urbains, des écoles sans infrastructures et un enseignement bilingue sans avenir! Pour continuer sur la voie de son père, Momo fait recours aux propagandistes genre Asside réclamant Tamazighte (une langue morte, comme l´egyptienne et d´autres dialectes africains), Darija et ne rien apprendre, permattant aux élites de former leurs petits dans le privé par la maitrise de l´anglais et du francais, à l´instar des écoles de l´Alliance israélite et les lycées francais, au service de la bourgeoisie.
– En conclusion
Oui à l´apprentissage des langues parmi les enfants, mais pas plus de deux (l´arabe et une autre langue vivante au Maroc). Le reste serait un choix une fois bachelier; sans oublier que ceux qui se refugent en Tamazighte, ils ne font que répondre à l´etabli par Hassan II et les élites qui monopolisent les richesses et le savoir faire, au sein d´un monde où la concurrence n´est que le choix des plus puissants.
Cordialement
Samya
@Imane Benzarouel!
Si on garantit aux petits marocains une éducation à la norwegienne et à la suisse, une seule génération serait suffisante pour abolir toute la tyrannie qui règne au Maroc. Quant á cette sauvagerie et manque de respect qui se manifestent par un sujet esclave et un agent de l´ordre corrompu (voir dissertation de Fatmzahra aux environs d´Agadir), elles sont les piliers de la politique d´une dynastie féodale, toujours jouissant de toutes les exceptions.
Samya
le budget du roi prédateur, le Tifannagh et l´ecole des misérables!
https://www.mamfakinch.com/maroc-la-mafia-pantagruelique/
Samya bnt Al Houcine en Exil__
Le pédagogue :
Dans la suite de mon intervention, je tiens à souligner que dans la tentative de « débat » sur la place des langues maternelles (berbère et darija) dans l’enseignement au Maroc, des individus habitués à la confusion, s’attaquent à ce « débat » en soutenant qu’Alqoraane étant en langue arabe classique (alfoshaa), l’enseignement au Maroc doit se faire en arabe classique.
Ces individus qui croient pouvoir se servir d’Alqoraane (Le Coran) pour continuer à entretenir et à alimenter l’imposture, ne trompent qu’eux-mêmes.
Alislaam (l’Islaam) depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Autrement dit, l’Islaam n’est pas une question de langue (même si Alqoraane a été révélé en langue Arabe dite classique, foshaa).
Ce n’est pas non plus une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de parti politique, de pays, de nationalité ou d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Chaque être peut vivre l’Islaam si Allaah lui accorde la guidance (alhidaaya).
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix était Arabe.
Il a été envoyé par Allaah à toute l’humanité.
Des Arabes et d’autres, l’ont violemment combattu parce qu’ils s’opposaient à l’Islaam.
Des Arabes et d’autres, l’ont soutenu parce qu’ils ont été guidés vers l’Islaam.
Des Arabes et d’autres, continuent et continueront de combattre l’Islaam.
Être Arabe ne signifie donc pas être musulman ou musulmane.
Des Arabes, comme d’autres, peuvent vivre l’Islaam, si Allaah leur accorde la guidance.
On peut s’appeler Mohammad ou Fatima, connaître la langue Arabe, mettre des vêtements Arabes, manger de la cuisine Arabe et ne pas vivre l’Islaam.
On peut s’appeler Jean ou Marie, David ou Sarah, Frantz ou Virginia, Boris ou Natacha, Yasumari ou Yuko, John ou Betty, Geronimo ou Belle-Fleur, Ne pas connaître la langue Arabe, ne pas mettre des vêtements Arabes, ne pas manger de la cuisine Arabe et vivre l’Islaam.
Le Message d’Allaah est Un.
C’est le même Message.
S’agissant de l’humanité, les Prophètes et les Messagers, d’Aadame (Adam) à Mohammad, sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de le transmettre.
Alqoraane est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message.
C’est le contenu qui compte, avec le contenu d’Assonna (ce qui a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix).
EN N’IMPORTE QUELLE LANGUE.
Il fut un temps au Maroc où Alqoraane était traduit et transmis en langue Berbère.
Aujourd’hui, par la miséricorde d’Allaah, il est traduit et transmis en d’innombrables langues et dialectes, partout dans le monde
Qui le suit ?
Qui l’applique ?
Les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) de par le monde :
Alhamdo lillaah, la louange est à Allaah.
@Frère Pédagogue!
Tous les musulmans et musulmanes ne font leurs prières qu´en langue du Qoraan, et partout, les musulmans font beaucoup d´effort pour que leurs enfants et eux memes puissent lire le St. Qoraan en langue de notre grand Messager.
– En conclusdion
Aajam et arabes sont égaux, au moins dans les mosquées et au cours de leurs prières. Qaunt à ceux et celles qui s´opposent à la langue nationale dans un pays de tradition arabe et dont les dialectes sociaux dérivent de l´arabe (Darija, Tashelhite), ils ne sont que des agents infiltrés (Asside et Frères israélites) pour détruire certains pays (le Maroc, la Tunisie et l´Algérie, à l´instar de la Syrie, de l´Irak et l´Afganistan).
La langue arabe occupe déjà un excellent rang mondial et elle a la possibilité de devenir celle de deux millarads de fidèles à leur religion et à leurs causes contre l´ingerence néo coloniale et ce défit des clans les plus corrompus qui font alliance avec le diable, afin de rester au sommet de leurs pyramides, au détriment de toutes ces populations sans droit à l´instruction, au bien etre, à la dignité, à la démocratie et à la liberté.
Déchirer le monde arabe et le paupériser, c´est mettre fin à toute une civilisation musulmane, légalisant des conduites qui n´ont rien de commun avec la nature et la dignité des hommes.
Cordialement / Samya
Liberté d´expression, ou liberté d´exprimer sa haine?
Profitant de cette revendication franco française, (liberté d´expression), c´est à nous de parler de Charlie Hebdo et de sa politique ne légitimant que l´Etat de l´Eternel qui ne cesse de commettre des vils crimes contre les palestiniens!
Le plus surprenant et le plus aberrant, c´est cette solidarité massive de ceux qui ont trouvé leur occasion pour exprimer leur haine aux arabes musulmans! 82 % sont pour le retrait de la nationalité aux enfants issus de l´émigration, est un pourcentage qui révèle le sentiment d´une population enragée et qui n´a rien d´humain, ne trouvant rien de bon chez l´étranger, le jugeant selon un petit échantillon de gangsters qui pour se défouler, ils ont choisi la criminalité. Si cette population était mieux civilisée, elle aurait dit non à l´arrogance de Charlie Hebdo qui n´a pas respecté les sentiments de millions de musulmans touchés au plus profond de leurs cœurs. Toutefois, se solidarisant avec un Magazine connu par ses divagations qui ne trouvent leur écho que chez les plus faibles d´esprit et ces petits voyous qui se laissent manipuler, allant commettre des crimes qui dépassent l´imaginaire, cette population ne cherche qu´à exposer l´industrie française au boycott qui pourrait ruiner la grande nation. Pensant que les arabes et les musulmans sont toujours analphabètes et ignorants, ça n´épargne point les racistes des conséquences qui pourraient tourner contre eux. Quant aux politiciens qui soutiennent cette sauvagerie charliste, ils le font pour maintenir les ex colonies sous leur domination, gagnant du temps et évitant toutes les réclamations (les autres grands crimes contre l´humanité) remontant à l´ère coloniale, surtout en Algérie française.
S´agissant de l´Allemagne et sa haine à l´égard des étrangers, pour soutenir et enrichir la haine, ce pays est le premier à faire venir de nombreux clandestins, sous prétexte de les accueillir pour des raisons humanitaires, et à la fois, permettant aux extrémistes de se soulager, ne mordant et brulant que ces pauvres qui ont rêvé trouver leur El Dorado là où il n´y a que de la violence et le mépris de l´étranger.
Houcine__